Les bébés manifestent généralement leurs désirs, leurs douleurs par des pleurs. L’absence d’un réel canal de discussion ne permet pas toujours aux parents d’avoir le contrôle sur la situation.

Il n’y a rien d’agréable à entendre son bébé pleurer. À cet instant, la maman essaie tout ce qui est possible pour l’aider à se calmer. Ce n’est pas vraiment une tâche facile. Mais il existe certains moyens pouvant permettre de le calmer et de réduire les pleurs.

Prendre le bébé dans les bras

En prenant le bébé dans vos bras très souvent, vous lui permettez de sentir votre chaleur. Il vous sent près de lui. C’est un facteur qui lui permet de relaxer, de se calmer. Ça contribue à la diminution du stress chez le bébé. Vous agissez indirectement sur les fréquences de ses pleurs.

Plusieurs études ont d’ailleurs prouvé que le fait de porter assez souvent le bébé dans les bras contribue à la diminution du stress. N’hésitez pas alors à le serrer dans vos bras. Certaines personnes s’abstiennent de le faire de peur de le rendre dépendant. Ce n’est pas une raison. Couvrez-le d’amour. Aussi, profitez-en pour lui parler.

Évitez-lui ce qui pourrait l’exciter

Malgré l’envie de dormir, lorsque vous trainez le bébé, il risque de ne pas dormir. Il pourra voir des éléments qui au lieu de l’apaiser éveilleront ses sens. L’envie de dormir disparaitra alors. Il est plutôt conseillé de lui offrir un cadre calme avec de la lumière tamisée.

Évitez le plus possible du bruit dans votre environnement immédiat. Veillez à ce que l’environnement ne soit pas trop éclairé. Optez pour la lumière tamisée. Couchez vous près de lui pour qu’il s’endorme. Vous pouvez lui parler tout en espérant que le sommeil vienne de lui-même. Ces éléments concourent plus à ce qu’il s’endorme assez rapidement

Toucher son abdomen

Le bébé peut être assez réceptif au massage. Il ne faut pas hésiter à lui en faire. Touchez-lui beaucoup le ventre. Une autre technique consiste à le mettre sur le dos pour vous amuser ensuite avec ses pieds. Faites avec le pied des mouvements comme si vous étiez en train de pédaler.

Bercer le bébé

C’est également une option pour calmer le bébé. La chaleur ainsi que les mouvements vont l’apaiser. Vous avez également la possibilité de le coucher sur vos cuisses et pour les balancer délicatement. Veillez à ce que le ventre soit en contact avec les cuisses.

Vous pouvez aussi lui mettre un sein dans la bouche si vous continuez à l’allaiter. C’est un remède infaillible pour le calmer lorsqu’il pleure.

Favoriser la régulation par la routine et l’environnement

Au-delà des gestes immédiats pour apaiser un nourrisson, instaurer des rituels cohérents aide fortement à réduire les épisodes de pleurs en améliorant la régulation autonome. Un réveil et des heures de coucher assez réguliers permettent de synchroniser le rythme circadien du bébé et favorisent la consolidation du sommeil. Pensez aussi à soigner la température ambiante, la qualité de l’air et la position de sommeil pour préserver l’homéostasie : une chambre trop chaude ou trop froide peut maintenir un état d’inconfort. L’introduction progressive de signaux apaisants — un même son blanc soft, une berceuse répétée, une routine de change calme — crée des repères sensoriels qui diminuent l’hypersensibilité aux stimulations et facilitent l’apaisement.

Observer et décoder les signaux précoces (mouvements des mains, tensions du visage, modifications de la respiration) aide à intervenir avant que les pleurs n’escaladent. Des techniques complémentaires comme le peau-à-peau, l’utilisation adaptée d’une sucette ou un emmaillotage sûr peuvent stabiliser le rythme cardiorespiratoire et donner au bébé des repères. Si les pleurs persistent malgré une hygiène de vie adaptée, une douleur, une intolérance ou des coliques peuvent être en cause : il est alors important d’en parler avec un professionnel. Pour des ressources pratiques sur l’organisation quotidienne, la sécurité du sommeil et des idées de routines, consultez le site Babys Corner, qui propose des conseils concrets pour mieux accompagner la régulation et le développement émotionnel du nourrisson.